27 juin 2012

little dream...



ahhhhh ! juin !
le mois de mon anniversaire...devenu celui des derniers bulletins, des offres de redoublement, des jours barrés sur le calendrier qui attend désespérément juillet,
mais aussi le mois des déjeuners sur la terrasse...

(ça fait moins de travail pour faire de la place sur la table de la salle à manger sur laquelle tout le monde pose ses affaires...ce qui n'arrive pas sur celle du jardin, lesdites affaires risquant d'être trempées en cas d'orage intempestif)

déjeuner ?
déjeuner philo ?
oui oui !

j'avais enfoui dans mon cerveau freudien (oui, freudien, celui qui flou(t)e encore plus que les autres, plus profond encore que le reptilien !),
j'avais enfoui donc, un souvenir de déjeuner un peu délirant au cours duquel un sondage familial nous avait fait découvrir les mystères des nuits de nos enfants :
les rêves !

N°1, l'air abattu de celui qu'on a obligé à mettre fin à sa (très) grasse mat' nous avait raconté, l'air halluciné le rêve qu'il venait de faire et qu'il aurait bien aimé faire durer un peu :

et dans lequel il était...
il était...

non, pas une rock star,
non, pas un super hacker !
non, pas un don juan !
pas non plus le premier de la classe (on s'en serait douté)
pas devenu adulte,
pas riche, non plus
ni le plus fort
ni un grand voyageur
pas plus que bilingue


...mais...





une quille de bowling !


oui, vous avez bien lu !

une quille !

mais attention !
il paraît que c'était extraordinaire,
parce que les quilles sont renversées, certes,
violemment, c'est vrai
ramassées mécaniquement par une machine à l'allure barbare, oui !

mais ensuite !
ensuite !

d'après N°1, c'était trop bien parce que ce que vous ne savez pas, c'est que les quilles une fois ramassées sont nettoyées, massées, chouchoutées, brossées, lustrées,
bref, font un parcours style spa de luxe avant de repartir pour un tour qu'elles attendaient en frétillant impatiemment !
enfin, c'est ce qui lui est arrivé...

pas de chance pour N°2, pendant ce temps, lui avait rêvé qu'il était sur un terrain de baseball...
mais dans le rôle de "la ball" !
et à ce qu'il nous en a dit, il y a vraiment des inégalités de traitement inacceptables !

exercice du jour ?

et vous quel est votre souvenir de rêve le plus
agréable,
déraisonnable,
invraisemblable,
insoutenable,
minable,
opposable,
contribuable,

...non, je m'égare, là !

et parce que le ridicule ne tue pas et que les vacances sont bientôt là,
à la non demande générale,
une grande première,
enfin, une photo du neurone de retour de chez mickey














ps : ce déjeuner mémorable m'est revenu en mémoire en disputant une partie de bowling acharnée sur "ouiiiiiiiiiiiii !" avec N°2 et N°3,
donc, si on n'aime pas le poisson, il faut toujours jouer avec ses enfants, c'est bon pour la mémoire !


bonne semaine !

il n'est en aucune cas garanti que les neurones survivent jusqu'à la semaine prochaine. y aura-t-il une édition suivante ?
tout le monde peut participer, bien sûr ! plus on est de neurones...vous connaissez le proverbe !
      

23 juin 2012

in love...#2

ce ne sont pas que des mots...



il y a 16 ans...
...après un an de réflexion, nous nous sommes dit "oui" également à l'église...

placés au pied du mur par le père Rolle (qui savait bien gratouiller où il fallait et ne pas faire ce qu'on lui demandait...nous étions faits pour nous entendre...),
nous avons du nous débrouiller pour écrire l'échange de nos consentements.
il n'était pas question pour moi de poser la question à Monsieur Neurone étant entendu que si nous étions là, c'était qu'elle avait été posée au préalable...
et le curé ne voulait pas entendre parler de formule "à l'ancienne".
il nous a donc gentiment mis à la porte en nous disant "débrouillez-vous pour trouver quelque chose, je vous fais confiance..."

ce soir-là, nous nous sommes séparés...

...allez ouste ! chacun dans une pièce, au calme, pour essayer de nous tirer de cette situation délicate dans laquelle nous avait mis mon (sale) caractère, et mon refus caractérisé des conventions...conventionnelles (en bonne parpaillotte, je voulais bien me marier à l'église mais il ne fallait pas non plus me demander de tout faire sans broncher).

quelques minutes (?), heures (?), je ne sais plus, plus tard, nous nous sommes retrouvés pour échanger nos copies.
...et je ne sais pas qui nous avait soufflé les mots ce soir-là...
mais les lignes que nous avions écrites n'attendaient que d'être mêlées pour former un dialogue...
que le curé et le pasteur ont accueilli d'un sourire entendu lorsque nous leur avons lu, en avant-première, ce fameux échange de consentements...




Le neurone :
J'ai trouvé ma définition de l'amour. Cette définition c'est toi, qui compte le plus au monde pour moi.
Cette définition c'est toi, qui m'aime et me protège, cette définition c'est toi, qui me soutiens et m'encourage.

Monsieur Neurone :
« Lorsque j'étais un enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant. »
depuis notre rencontre, j'ai appris à ne plus penser seul, à ne plus me projeter seul, à ne plus me construire seul. Alors je me suis rendu compte que la vie avait un sens.

Le neurone :
Pour toi j'ai envie de briller, j'ai envie de rester ton soleil. Et de rire tous les jours avec toi, et de vivre tous les jours aux éclats. De te donner chaleur et lumière, de te suivre jusqu'où je n'irais pas seule et de te précéder où tu n'oserais aller.

Monsieur Neurone :
Parfois, la crainte de trop recevoir de toi sans te donner assez me fait douter d'être à la hauteur de l'amour que tu m'offres. Mais le dialogue, les mots, les gestes, les regards et les intentions qui existent entre nous depuis notre première heure, m'aident à mieux comprendre comment construire au sein de notre couple un amour toujours plus fort.

Le neurone :
Devant Dieu et devant les hommes, je veux être ta femme, car j'ai trouvé ma définition de l'amour et cette définition, c'est toi.

Monsieur Neurone :
Devant Dieu et devant les hommes, je veux être ton mari, car j'ai trouvé ma définition de l'amour et cette définition, c'est toi.


Nous voulons que cet amour rayonne et que chacun puisse d'y chauffer. Ce jour est pour nous un partage de la force de notre amour. Vous qui nous entourez, venez et servez-vous, il n'en sera que plus fort.



musique :
"les rêveurs du jour" extrait de "donquichotte et sancho pança" yves hasselmann
(yves, si tu passes par ici et que tu décides de mettre cet extrait sur you tube, fais-moi signe, je mettrai le lien...)

7 juin 2012

long, très long week end...



oui, vraiment très long, le we que je vous ai laissé...
mais bon, en même temps, vous ne vous êtes pas foulés...personne n'a trouvé la réponse !
ça fera moins de patates à éplucher pour les frites...

bon, le truc de plus en plus mou, c'est...le cartable, bien sûr !

enfin, sauf si c'est un cartable de blond, dixit N°1 et N°2 qui eux ne le sont pas, blonds !
parce que d'après eux, le cartable de blond est tout propre, tout plat et pourtant, c'est dingue le nombre de trucs qu'il contient !
(inutile de préciser que le cartable des "non-blonds" ne ressemble à rien, si si, même vide)

toujours dans le registre des fournitures, j'ai découvert qu'une fille de la classe de N°1 avait, je cite "une salle de bain dans son cartable", traduire par miroir et maquillage en quantité industrielle.

tout ça pour conclure que...
"...attention ! un ado qui s'énerve peut te défoncer ! (mais si tu lui tombe dessus...il est mort" ---sens de la mesure---) !

en tout état de cause, nous voilà prévenus : mieux vaut éviter de se mettre nos ados à dos...


bonne semaine

il n'est en aucune cas garanti que les neurones survivent jusqu'à la semaine prochaine. y aura-t-il une édition suivante ?
tout le monde peut participer, bien sûr ! plus on est de neurones...vous connaissez le proverbe !