23 juin 2012

in love...#2

ce ne sont pas que des mots...



il y a 16 ans...
...après un an de réflexion, nous nous sommes dit "oui" également à l'église...

placés au pied du mur par le père Rolle (qui savait bien gratouiller où il fallait et ne pas faire ce qu'on lui demandait...nous étions faits pour nous entendre...),
nous avons du nous débrouiller pour écrire l'échange de nos consentements.
il n'était pas question pour moi de poser la question à Monsieur Neurone étant entendu que si nous étions là, c'était qu'elle avait été posée au préalable...
et le curé ne voulait pas entendre parler de formule "à l'ancienne".
il nous a donc gentiment mis à la porte en nous disant "débrouillez-vous pour trouver quelque chose, je vous fais confiance..."

ce soir-là, nous nous sommes séparés...

...allez ouste ! chacun dans une pièce, au calme, pour essayer de nous tirer de cette situation délicate dans laquelle nous avait mis mon (sale) caractère, et mon refus caractérisé des conventions...conventionnelles (en bonne parpaillotte, je voulais bien me marier à l'église mais il ne fallait pas non plus me demander de tout faire sans broncher).

quelques minutes (?), heures (?), je ne sais plus, plus tard, nous nous sommes retrouvés pour échanger nos copies.
...et je ne sais pas qui nous avait soufflé les mots ce soir-là...
mais les lignes que nous avions écrites n'attendaient que d'être mêlées pour former un dialogue...
que le curé et le pasteur ont accueilli d'un sourire entendu lorsque nous leur avons lu, en avant-première, ce fameux échange de consentements...




Le neurone :
J'ai trouvé ma définition de l'amour. Cette définition c'est toi, qui compte le plus au monde pour moi.
Cette définition c'est toi, qui m'aime et me protège, cette définition c'est toi, qui me soutiens et m'encourage.

Monsieur Neurone :
« Lorsque j'étais un enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant. »
depuis notre rencontre, j'ai appris à ne plus penser seul, à ne plus me projeter seul, à ne plus me construire seul. Alors je me suis rendu compte que la vie avait un sens.

Le neurone :
Pour toi j'ai envie de briller, j'ai envie de rester ton soleil. Et de rire tous les jours avec toi, et de vivre tous les jours aux éclats. De te donner chaleur et lumière, de te suivre jusqu'où je n'irais pas seule et de te précéder où tu n'oserais aller.

Monsieur Neurone :
Parfois, la crainte de trop recevoir de toi sans te donner assez me fait douter d'être à la hauteur de l'amour que tu m'offres. Mais le dialogue, les mots, les gestes, les regards et les intentions qui existent entre nous depuis notre première heure, m'aident à mieux comprendre comment construire au sein de notre couple un amour toujours plus fort.

Le neurone :
Devant Dieu et devant les hommes, je veux être ta femme, car j'ai trouvé ma définition de l'amour et cette définition, c'est toi.

Monsieur Neurone :
Devant Dieu et devant les hommes, je veux être ton mari, car j'ai trouvé ma définition de l'amour et cette définition, c'est toi.


Nous voulons que cet amour rayonne et que chacun puisse d'y chauffer. Ce jour est pour nous un partage de la force de notre amour. Vous qui nous entourez, venez et servez-vous, il n'en sera que plus fort.



musique :
"les rêveurs du jour" extrait de "donquichotte et sancho pança" yves hasselmann
(yves, si tu passes par ici et que tu décides de mettre cet extrait sur you tube, fais-moi signe, je mettrai le lien...)

2 commentaires:

  1. J'ai ouvert cette page ce matin et puis, je n'ai pas trouvé le temps de la lire ; je vais me coucher ce soir en me disant: "Prends en de la graine, Agathe!"
    Magnifique! Merci!

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