préambule : merci de lire ce post jusqu'au bout en gardant présent à l'esprit que ceci n'est pas un post politique ou ouvrant à un débat politique, ce sujet est abordé uniquement parce qu'il est important de le situer dans un contexte clair et dénué de sous-entendus...pour mieux comprendre (entendre...) ce qui m'a posé problème la semaine dernière.
perdu (mais impossible de savoir quand exactement), bidule auquel je tenais quand même encore, forme un peu indéterminée, couleur vieux rose, patiné par les années égaré sur la ligne 1 entre les stations "bons sentiments" et "boboland" je l'avais depuis de nombreuses années, j'en ai toujours encore un bout dans ma poche, mais beaucoup moins utile tout seul allez, je vous aide ? ce que j'ai égaré , c'est une partie de ma sensibilité de gauche !
je m'en suis rendue compte d'un coup, la semaine dernière, en me baladant là . en lisant ce post, je me suis interrogée...ce livre était destiné à des enfants ? pas très grands au vu de la collection, du texte et des illustrations ? puis en allant voir les commentaires par curiosité, j'ai réalisé que cette réaction étonnée, personne ne l'avait eue ! que personne ne s'était interrogé sur le fond de la démarche que ce livre proposait...on entendait juste un concert moutonnier de gens qui s'extasiaient sur une idée aussi meeeeeee-rveilleuse et voulaient juste gagner ce livre...l'une d'elle disait même qu'il s'agissait d'éducation civique !
j'ai donc réagit dans un commentaire que je vous copie ici pour ceux qui n'auraient pas le courage de lire les plus de 300 laissés sur le blog ce jour-là :
"gloups ! je ne joue pas...une sur plus de 300 !!! je suis la seule à être choquée par ce drôle de goût de prosélytisme...? on a le droit d'avoir une sensibilité de gauche et de refuser de politiser ses enfants ? pour moi, et quelle que soit sa couleur, pas d'éducation politique (et pas civique, hein) pour les enfants ! finalement, quel enjeu ! chacun cherche à en faire de bon petits soldats ! et si on les laissait tranquilles ? on peut faire partager ses valeurs sans mettre un nom de couleur politique dessus, sinon, ça s'appelle de l'embrigadement non ? allez hop, je vote pour les com' politiquement incorrects : j'ai un lourd passif, je me suis fritée il y a qq années avec un directeur d'école et des parents qui voulaient donner une conscience politique aux enfants..."
étais-ce juste parce qu'il y avait un truc à gagner ? ça ne pose vraiment problème à personne cette démarche ? c'est vraiment ça, avoir une sensibilité de gauche (et ça, ça n'est pas dans le bouquin... ?) ben, j'ai regardé ce qui restait de la mienne d'un autre oeil, bien en face, et je lui ai dit clairement : "ne me rend jamais comme ça !"
j'ai pu réfléchir pas mal sur le sujet dans la semaine, et j'ai fini par déterminer que finalement, j'étais "politiquement décalée" (merci val pour cette définition !). mes enfants ne sont pas sensibilisés à quoi que ce soit, je me contente d'être attentive et de répondre à leurs questions ou de leur en poser quand ils réagissent à une opinion qu'ils ont entendue. quand le sujet se présentera, c'est qu'ils seront prêts et auront abordé des discussions qui nous le feront savoir (c'est le cas maintenant avec N°1, et il a depuis longtemps passé l'âge de lire des livres comme "léonard"...) et j'espère bien qu'un jour, ils nous enverrons paître comme nous l'avons fait avec nos parents !
et vous, vous en pensez quoi de la conscience politique donnée aux enfants ? et si on les laissait juste grandir tranquillement, rêver autant qu'ils veulent, sans vouloir aller trop vite, sans faire de l'adultomorphisme, sans les prendre pour nos clones ?
pour ceux que ça n'interroge pas, ben, j'aurai fait un peu de pub pour vincent d. et pour léonard... et pour tous, si vous voulez prolonger ce moment de réflexion, vous pouvez aller là et cliquer sur l'extrait de "l'homme de gauche"...(merci au monsieur de la maison d'assumer mes pitreries et de participer même si ça ne me rend pas moins bavarde...!)
bonne semaine...il n'est en aucune cas garanti que les neurones survivent jusqu'à la semaine prochaine. y aura-t-il une édition suivante ? tout le monde peut participer, bien sûr ! plus on est de neurones...vous connaissez le proverbe !
pour commenter, c'est facile et ouvert à tous (en principe, plus besoin d'avoir un compte google), et si vous voulez être prévenus du prochain post, il suffit de s'enregistrer en allant sur s'inscrire, colonne de droite, mais c'est sans sous-entendus et sans engagement...
aujourd'hui, je vous propose de faire un peu d'astrologie, science inexacte s'il en est...car j'ai découvert il y a peu un nouvel horoscope.
au cours d'une édifiante discussion avec N°2, toujours au moment du repas (je devrais manger plus souvent avec mes enfants, c'est instructif..,fatigant, mais instructif...) qui a lu beaucoup de choses sur les planètes et les constellations et qui rêve de côtoyer les étoiles et de voyage spatial (j'y reviendrai un jour), j'ai découvert qu'il connaissait tous les signes du zodiaque, ainsi que ceux de l'astrologie chinoise.
enfin, tous sauf un ! ...celui de N°3, qui nous a annoncé en toute simplicité que son signe astro était...
..."princesse" !
et vous, quel est votre signe ?
bonne semaine... il n'est en aucune cas garanti que les neurones survivent jusqu'à la semaine prochaine. y aura-t-il une édition suivante ?
tout le monde peut participer, bien sûr ! plus on est de neurones...vous connaissez le proverbe !
tout a commencé le jour où j'ai lu une petite définition ici et où j'ai eu envie de la partager. ce premier message a réveillé en moi une envie bien enfouie de retrouver le goût de s'amuser et l'envie d'envoyer des messages "comme ça pour rien". depuis, chaque semaine, j'essaie de poser un autre regard sur le quotidien pour mon petit mot du jeudi et ce drôle d'exercice me sollicite d'une autre façon que celle que j'avais imaginée. comme j'aime les surprises et que je ne sais jamais où va me mener le neurone du jeudi, je continue... je n'avais pas prévu de transformer l'exercice en blog (que veux-tu, c'est le jeu ma pauvre lucette !) mais les réactions des différentes listes de diffusion m'y ont amenées pour plus de simplicité...et d'échanges entre mes lecteurs. alors, n'hésitez pas à user et abuser des commentaires, ils sont là pour vous !
comme je ne suis pas une bloggueuse née, mes débuts risquent d'être un peu...poussifs, merci de votre indulgence (et après tout, tout ça, c'est un peu de votre faute !)
on ne le voit jamais... on ne l'entends pas... on ne sait pas ce qu'il pense... on ne sait pas ce qu'il veut... ni ce qui l'intéresse... mais on parle de lui sans cesse !
c'est vraiment quelqu'un d'étrange. j'aimerais bien en savoir un peu plus sur lui parce qu'il prend vraiment beaucoup de place dans nos vies. beaucoup trop même au point d'en être parfois envahissant ! il cristallise autour de sa petite personne la plupart des disputes de la famille. plus nombriliste, on ne fait pas !
en fait, il m'éneeeeeeeeeeeeerve ! il m'horripile ! il me stresse ! il m'enquiquine en permanence ! il ne fait que des bêtises...sinon, il ne fait rien et surtout pas ce qu'on lui demande ! si au moins on savait à quoi il ressemble ! son âge, d'où il vient...quelques indices qui permettraient de mieux le cerner...
nos enfants en revanche semblent le connaître parfaitement : sa vie, son œuvre, ses habitudes, s'il est là ou pas...
en plus, il porte un nom improbable, le truc dont personne ne voudrait !
je suis sûre que vous le connaissez !
mais si, vous savez bien ! ce fameux Pas-Moi !
qui a écrasé des miettes au nutella sur le canapé du salon ? c'est Pas-Moi ! qui a laissé traîné ses chaussettes (sales, sinon même pas drôle) accrochées en déco de noël dans la plante verte (bizarre, il a les mêmes que celles de n°2 d'ailleurs !), c'est Pas-Moi ! qui a piqué les affaires de sa soeur ? c'est encore Pas-Moi ! qui va vous aider à décharger les courses de la voiture ? c'est toujours Pas-Moi ! alors si jamais vous le croisez, surtout, gardez le chez vous, ne me l'envoyez pas !
...et méfiez-vous : il est parfois accompagné de ses copains : Pas-Vous et Pas-Nous !
bonne semaine...
il n'est en aucune cas garanti que les neurones survivent jusqu'à la semaine prochaine. y aura-t-il une édition suivante ? tout le monde peut participer, bien sûr ! plus on est de neurones...vous connaissez le proverbe !
après une demi journée disparue dans les limbes migraineuses malgré les 3 jours de médocs précédents (le double effet kiss cool des triptans sans doute...), difficile d'être performante au clavier...
donc, aujourd'hui, sujet nostalgico sérieux !
quel âge avez vous ? je veux dire réellement, au fond de vous, pas l'âge que vous portez, non, celui auquel vous vous êtes arrêté ? est-il toujours le même ou avez-vous tantôt 40, tantôt 18, parfois 5 ans ou encore 27, en fonction des moments et des lieux, des souvenirs qui remontent à la surface, de ceux qui nous ont construits... personne d'autre que vous ne sait comment vous êtes devenu celui ou celle que vous êtes aujourd'hui...et parfois même pas vous...mais on aimerait bien que certains jours, ceux qui nous entourent n'oublient pas que l'on est toujours un peu la petite fille ou le petit garçon que l'on a été. pas évident lorsque l'on oublie déjà que nos enfants ne sont que des enfants et qu'on essaie de les faire aller trop vite.
derrière l'adulte, responsable, parfois père ou mère de famille se cache quelqu'un qui traverse les jours et les années sans prendre suffisamment le temps de souffler, et quand on regarde nos enfants, on se dit "c'est vraiment moi qui les ai faits et qui en suis responsable ?" ...et ce qui est aussi très émouvant, c'est d'imaginer que celles que l'on a toujours considérées "que" comme nos mères ont dû se dire les mêmes choses... il m'arrive parfois quand je pense à ma maman maintenant bien âgée de penser à la petite fille qu'elle a été...et de me dire de ne pas oublier cette part là en elle, comme je voudrais que mes enfants soient capable de la voir en moi... exercice de la semaine : fermez les yeux, visualisez votre mère ou votre père à sa naissance, imaginez-le ou la à différents moments de son enfance (surtout à travers ses sentiments, ses peurs, ses rêves, ses questions, ses envies, ses doutes), imaginez le ou la dans les bras de sa mère, imaginez ses sentiments et ses doutes à votre naissance, n'oubliez pas ce que vous venez de "voir", ouvrez les yeux, posez un regard neuf sur vos parents et donc sur votre propre histoire... si vos enfants sont assez grands, vous pouvez leur proposer d'en faire autant...
bonne semaine...
il n'est en aucune cas garanti que les neurones survivent jusqu'à la semaine prochaine. y aura-t-il une édition suivante ? tout le monde peut participer, bien sûr ! plus on est de neurones...vous connaissez le proverbe !
parce qu'il n'y a pas que les enfants (remplacer au choix par travail, mari, bouffe, sexe, voiture, shopping, foot...) dans la vie, nous allons aujourd'hui porter notre attention sur...
sur...
sur...
la poubelle de la salle de bain !
ma salle de bain est un endroit étrange, il s'y passe des choses bizarres... fermez les yeux, continuez à lire, et visualisez le lieu. bien. maintenant, concentrez-vous sur la poubelle, là, à droite des vasques, par terre, près du radiateur. ça y est ? bien.
avez-vous remarqué que la poubelle de la salle de bain est toujours pleine ?
allez dans votre salle de bain, continuez à lire, videz la poubelle de votre salle de bain, fermez le couvercle de la poubelle de votre salle de bain, tournez lui le dos, comptez jusqu'à 3. bien. ouvrez votre poubelle de salle de bain. que se passe-t-il ? elle est pleine !
même quand on vient de la vider, la poubelle de la salle de bain reste pleine ! est-ce dû à son patrimoine génétique, à sa conception, à notre façon de l'utiliser, à notre manière de la vider ? mystère...
et vous savez quoi ? faites faire le test à un cobaye du sexe masculin, il lui suffira de se retourner 1 seconde, voire de simplement fermer les yeux au lieu des 3 secondes nécessaires pour un cobaye féminin, pour que la poubelle soit pleine ! incroyable non ? pour l'homme, la poubelle de la salle de bain est statistiquement plus rapidement pleine (et plus remplie d'ailleurs) que pour une femme...ça laisse songeur...
bonne semaine...
il n'est en aucune cas garanti que les neurones survivent jusqu'à la semaine prochaine. y aura-t-il une édition suivante ? tout le monde peut participer, bien sûr ! plus on est de neurones...vous connaissez le proverbe !
ça y est, la rentrée a frappé ! réunions, levés tôt pour extraire les poireaux du sol gelé (traduire par extirper en 5 étapes minimum les minis de sous leur couette), réussir à les faire déjeuner sans qu'ils se tapent dessus, réussir à les faire partir convenablement habillés (traduire par avec culotte et chaussettes et un truc pour se protéger du froid), coiffés et suffisamment propres pour que leurs voisins de classe tiennent le coup toute la journée (surtout pour le grand modèle taille ado, mais bravo mon lapin, je crois que ta phase d'opposition au contact avec le milieu aqueux et ton allergie au savon ont enfin disparu !), lutte gréco romaine tous les soirs au moment des devoirs...il faut bien le constater, à 3 semaines encore des vacances, on est un peu rincés (cette idée aussi, de nous faire lever aussi tôt...on devrait interdire les cours de 8h !).
mais, en ayant eu ses enfants un peu plus tard que la moyenne, enfin, un peu moins tôt, enfin quand on a été prêts (mais est-on jamais prêt à ça...?), on est tout de même bien obligés de tenir le rythme et d'essayer de rester dans le "move" pour que nos ados nous prennent un peu moins pour des vieux bidules.
donc, finalement, au cours d'un nouveau déjeuner philo, on en a conclu que finalement, avoir ses enfants tard, ça conserve !
mais que en même temps, avoir des enfants tout court, ça épuise !
donc, que si on suivait notre logique, avoir des enfants, hé bien, ...ça nous conserve épuisés !!!!! il n'est en aucune cas garanti que les neurones survivent jusqu'à la semaine prochaine. y aura-t-il une édition suivante ? tout le monde peut participer, bien sûr ! plus on est de neurones...vous connaissez le proverbe !
le mercredi apportant toujours son lot de questions, débats, réflexions étranges au moment du déjeuner, chez nous, hier, nous avons fait déjeuner philo avec les 6-11 ans (le 14 ans ayant fait kebab avec ses potes). le thème du jour était le suivant : vaut-il mieux avoir la frite ou la patate ? est-ce que l'un vaut l'autre ? peut-on avoir l'un sans l'autre ? est-ce qu'on a forcément la frite quand on a la patate ? nous avons fini par conclure que pour débattre de notions aussi ardues, il valait mieux avoir la pêche et que quoi qu'il en soit, si on avait la frite, la patate ou la pêche, il y avait de grandes chances pour qu'on ait aussi la banane !
et vous, qu'en pensez-vous ? question subsidiaire : quel était notre menu du mercredi ? il n'est en aucune cas garanti que les neurones survivent jusqu'à la semaine prochaine. y aura-t-il une édition suivante ? tout le monde peut participer, bien sûr ! plus on est de neurones...vous connaissez le proverbe !
le lundi c'est la reprise, le mardi c'est l'orthophoniste, le mercredi...c'est mercredi le jeudi, c'est tous à la cantine ! ce sera donc le jeudi, jour de liesse neuronale ! sont officiellement lancés ici "les jeudis des neurones" (parce que" jeudi" ça commence par un "j" comme "joke") avec une première définition hautement culturelle (...faut démarrer doucement, on n'est plus habitués...)
"Mother [muhth-er] -noun1. One person who does the work of twenty. For free. (See also : "masochist", and a , "saint".)
il n'est en aucune cas garanti que les dits neurones survivent jusqu'à la semaine prochaine. y aura-t-il une édition suivante ? tout le monde peut participer, bien sûr ! plus on est de neurones...vous connaissez le proverbe !
