8 mars 2012

je gigote, tu gigotes...




j'aurais pu écrire un billet sur la journée de la femme (qui est apparemment devenue cette année "journée des droits de la femme", ou est-ce moi qui n'ai pas fait attention les autres années ?).

oui, j'aurais pu.

mais voilà, je n'aime pas la journée de la femme, c'est un peu comme la journée de la misère, du handicap, des zoubilandais du nord-ouest, de la loose...bref, ça fait un peu trop minorité (in-)visible...c'est risible...

il vaut mieux faire des choses tous les autres 364 ou 365 jours et espérer qu'un jour, cette journée n'ait plus lieu d'être !

pourtant, j'avais un sujet en or, bien au chaud depuis plusieurs semaines qui aurait pu coller...

oui, mais non,

c'est que voyez-vous, je ne suis pas une fille facile (comprendre qui aime la facilité) !

nooooooonnnn ! ça n'est pas parce que je n'avais pas envie d'écrire sur ce sujet aujourd'hui ! (à lire avec un fort accent de mauvaise foi...)
et mon sujet attendra bien au chaud un jour meilleur...la fête des mères tiens !

ou la saint glin-glin...

mais vous l'aurez, un jour, vous l'aurez...promis.
(excellent bouquin au passage "les contes de la saint glin-glin" de robert escarpit qu'on doit trouver en folio junior ou équivalent).


bref, aujourd'hui, nous allons faire de la psychologie à 2 balles (oui, comme les jeux de mots...il y a beaucoup de trucs à 2 balles dans mon univers...il faudra que je m'en ouvre à mon psy le jour où j'en aurai un. j'en ai sûrement besoin, mais je suis charitable, je n'en ai pas encore car j'ai peur de lui faire du mal...).

bon, alors, ce sujet...êtes-vous en train de vous dire.
il nous balade le neurone là, non ?
et ce titre, c'est quoi ce titre ?!


allez, si vous avez lu jusqu'ici, vous le valez bien !

tadam !

exercice du jour (youpi, non ?...ah bon...) :

prenez une famille (n'importe laquelle, en principe, ça marche quelle que soit la taille, l'origine béarnaise ou l'ancienneté de la particule...)

prenez un repas (là, pas n'importe lequel, non ! "de famille", le repas. en revanche quelque soit le motif, ça marche aussi : première dent de lait du petit dernier, centenaire de la grand-mère, divorce de la cousine de la filleule du grand-frère...tout, je vous assure !)

rajoutez...


...un gigot, bien sûr !


laissez mariner, salez, poivrez, exprimez une opinion, rajoutez un peu de mauvaise foi (très peu, sinon, ça gâche), une petite mayonnaise là-dessus et vous obtenez...



paf !





le syndrome du gigot !




mais si, vous savez bien, le truc que vous vous êtes tous pris un jour en guise de plat de résistance !
ce moment où les échanges vifs, cuits à point, partent tout seuls !

est-ce parce que, sous-(la)pression (familiale) depuis que la date de ce déjeuner est fixée on s'est fait une fois de plus des promesses d'alcoolique : "je ne dirai rien, je ne dirai rien, je ne dirai rien..." qu'on se sait incapable de tenir si quelqu'un prononce le mot qu'il ne fallait pas prononcer (quel qu'il soit chez vous, il y en a forcément un, non ?)

ou parce que, confiant, on s'est senti en sûreté une fois l'épreuve du triathlon (vous savez bien : sourire-apéro-soupirs) passée, une fois l'entrée sortie, on se relâche bêtement en pensant que le plus dur est fait et qu'il reste trop peu de temps à tenir pour que cela clashe

(autre version : après quelques jours crispés de "vacances" en famille, dès que la douce odeur du départ se rapproche et que l'on failli à son devoir de réserve...de façon aussi inévitable que l'expert comptable se colle une migraine de décompression le premier we qui suit les bilans, tel une mère de famille le premier jour de la rentrée des classes)

ou encore...parce sinon, ça serait mortel, ces repas de famille non ? et que notre inconscient prend soudain le volant pour nous sauver d'un mortel ennui en nous menant droit dans le fossé
(des générations ? non, pas toujours...)


il est à noter que si l'on sert, du poulet, du veau ou même du poisson, hé bien, le syndrome du gigot persiste !

étonnant, non ?

et vous, vos expérience culinaro-familiales : plutôt discrètes, classiques, lyriques, rock'n roll...ou vous ne savez pas, vous ne déjeunez plus en famille et votre psy vous interdit le gigot ?



musique pour animer vos déjeuners familiaux ?




ou alors
http://www.deezer.com/music/les-negresses-vertes/familles-nombreuses-334478



bonne semaine

il n'est en aucune cas garanti que les neurones survivent jusqu'à la semaine prochaine. y aura-t-il une édition suivante ?

tout le monde peut participer, bien sûr ! plus on est de neurones...vous connaissez le proverbe !











2 commentaires:

  1. Ce blog, c'est une fenêtre ouverte sur un monde.... différent du mien (je le connais, l'ai aperçu, mais vis ailleurs). Alors sa lecture ça m'évoque une image métaphorique d'une présence-absence du même ordre que cette vidéo Gainsbourg. J'aime.....
    Continue neurone masqué !
    Isabelle

    RépondreSupprimer
  2. Merci d'avoir laissé un petit com chez moi. Pour répondre à ta question, je songerai à un 2ème blog quand j'arriverai enfin à me servir de mon premier. A savoir : être capable de répondre aux gens qui écrivent. Tu sais faire ça toi ?
    Ps: J'adore le gigot !

    RépondreSupprimer