23 mars 2012

ersatz


"le faux sucre, c'est un truc qui sert juste à faire de fausses joies..."
N°1 un soir de mars 2012


musique trouvée bof l'autre jour par N°1 qui devrait être bien content qu'on ne l'oblige pas à écouter du classique en voiture, ce que nous serions parfaitement capables de faire...





 et pour lui faire plaisir si un jour il se décide à passer par là






N°1 est étonnant,
N°1 est surprenant,
N°1 est stupéfiant...

...parfois...

il sait être
aussi adorable qu'horripilant
aussi odorant que parfait olfactivement parlant
aussi bavard que muet
aussi cultivé qu'en friche
il voit des gazelles traverser la route (non, il est clean, il a une très bonne vue, mais ne retrouvait pas le mot "biche")


...mais je pense que vous avez  tous les mêmes à la maison


j'ai finalement un ado comme les autres

le seul truc que je n'ai toujours pas compris, c'est pourquoi il n'a pas été comme les autres les 13 ou 14 années précédentes, parce que, qu'est-ce que cela nous aurait simplifié la vie !



mais, c'est aussi un fils modèle...



simplement, on ne n'a pas encore trouvé de quel modèle il s'agissait...
on connaît juste l'option...


...geek !


je l'aime fort fort mon geek chéri !
j'espère qu'il a encore plein de (bonnes) surprises pour lui et pour nous !


bonne semaine

il n'est en aucune cas garanti que les neurones survivent jusqu'à la semaine prochaine. y aura-t-il une édition suivante ?

tout le monde peut participer, bien sûr ! plus on est de neurones...vous connaissez le proverbe !

16 mars 2012

pleine lune...








oui, c'est le nom d'un thé...
mais ça n'est pas de ça dont je voulais parler aujourd'hui.

avez-vous remarqué que petit à petit, dans nos vies, de petites toiles se tissent entre différentes réflexions et différentes expériences,
entre observations, discussions et échanges,
et que, un jour, en saisissant un fil, on arrive à faire une pelote de fil de poésie...

il suffit de...


exercice du jour ?


attrapez votre vie par un petit coin,
soulevez-le,
regardez dessous,

que voyez-vous ?
rien ?
rien du tout ?
impossible !

votre vie est tissée de petits fils merveilleux (et d'autres qui grattent un peu, c'est vrai) !

ce sont des petits fils de souvenirs
ils ne sont pas bien rentrés dans cet ouvrage qui évolue sans cesse, vous en voyez forcément qui dépassent un peu
regardez-les de plus près
tirez un peu dessus
arrachez-en certains
dépoussiérez-les
cherchez les plus bleus, les plus roses, les plus pelucheux...
nouez-en d'autres entre eux...
jouez à voir quelles formes ils vous évoquent...

ils ne sont pas là pour vous faire vivre dans la nostalgie, mais plutôt pour vous faire aller plus loin, plus haut, plus fort grâce à des milliers de petites racines nourricières.

l'autre jour, alors que je venais de terminer "1Q84" livre 3 de Haruki Murakami (merci pour le conseil de lecture),

j'ai lu le début d'un autre livre (malheureusement je n'arrive pas à le retrouver...a-t-il seulement existé finalement ?)

il y avait une phrase qui disait à peu près ceci : "ce n'est pas comme si tout à coup on voyait 2 lunes..."
drôle de coïncidence...

qui a fait ressurgir un petit fil de sous mon tapis ! un petit fil couleur de lune...
celle que j'avais cru voir en double, comme une illusion d'optique il y a un an ou deux,
j'en avais vu une, étrange, évanescente, presque irréelle,
puis une deuxième...

(et c'était effectivement une jolie illusion : je m'en suis rendue compte quand j'en ai aperçu une troisième, puis quand j'ai réalisé que ce n'étaient que des balises sur des fils électriques qui, la nuit tombant avaient pris des allures d'astres étranges...mais ces quelques secondes suspendues dans un temps qui n'existent pas ont compté plus que je ne l'imaginais)

et ce petit fil était lui-même noué à un autre, bien plus ancien,
le petit fil d'un soir d'été, où dehors chacune dans son jardin, nous avons (re)découvert ma sœur et moi que malgré les kilomètres, malgré les différences, nous voyions la même lune !

mais finalement, peut-on en être si sûrs ?
et vous, quel astre éclaire vos nuits ?

" T'es-tu jamais demandé à quoi ressemble le monde quand tu n'y es pas ? [...] peut-être que, faute de mots ces mondes lointains n'existent pas."
Camilla Gibb



bonne semaine

il n'est en aucune cas garanti que les neurones survivent jusqu'à la semaine prochaine. y aura-t-il une édition suivante ?

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EDIT :  parce qu'on n'est pas là (que) pour rigoler ! non mais ! mais aussi pour sourire et pour rêver...

8 mars 2012

je gigote, tu gigotes...




j'aurais pu écrire un billet sur la journée de la femme (qui est apparemment devenue cette année "journée des droits de la femme", ou est-ce moi qui n'ai pas fait attention les autres années ?).

oui, j'aurais pu.

mais voilà, je n'aime pas la journée de la femme, c'est un peu comme la journée de la misère, du handicap, des zoubilandais du nord-ouest, de la loose...bref, ça fait un peu trop minorité (in-)visible...c'est risible...

il vaut mieux faire des choses tous les autres 364 ou 365 jours et espérer qu'un jour, cette journée n'ait plus lieu d'être !

pourtant, j'avais un sujet en or, bien au chaud depuis plusieurs semaines qui aurait pu coller...

oui, mais non,

c'est que voyez-vous, je ne suis pas une fille facile (comprendre qui aime la facilité) !

nooooooonnnn ! ça n'est pas parce que je n'avais pas envie d'écrire sur ce sujet aujourd'hui ! (à lire avec un fort accent de mauvaise foi...)
et mon sujet attendra bien au chaud un jour meilleur...la fête des mères tiens !

ou la saint glin-glin...

mais vous l'aurez, un jour, vous l'aurez...promis.
(excellent bouquin au passage "les contes de la saint glin-glin" de robert escarpit qu'on doit trouver en folio junior ou équivalent).


bref, aujourd'hui, nous allons faire de la psychologie à 2 balles (oui, comme les jeux de mots...il y a beaucoup de trucs à 2 balles dans mon univers...il faudra que je m'en ouvre à mon psy le jour où j'en aurai un. j'en ai sûrement besoin, mais je suis charitable, je n'en ai pas encore car j'ai peur de lui faire du mal...).

bon, alors, ce sujet...êtes-vous en train de vous dire.
il nous balade le neurone là, non ?
et ce titre, c'est quoi ce titre ?!


allez, si vous avez lu jusqu'ici, vous le valez bien !

tadam !

exercice du jour (youpi, non ?...ah bon...) :

prenez une famille (n'importe laquelle, en principe, ça marche quelle que soit la taille, l'origine béarnaise ou l'ancienneté de la particule...)

prenez un repas (là, pas n'importe lequel, non ! "de famille", le repas. en revanche quelque soit le motif, ça marche aussi : première dent de lait du petit dernier, centenaire de la grand-mère, divorce de la cousine de la filleule du grand-frère...tout, je vous assure !)

rajoutez...


...un gigot, bien sûr !


laissez mariner, salez, poivrez, exprimez une opinion, rajoutez un peu de mauvaise foi (très peu, sinon, ça gâche), une petite mayonnaise là-dessus et vous obtenez...



paf !





le syndrome du gigot !




mais si, vous savez bien, le truc que vous vous êtes tous pris un jour en guise de plat de résistance !
ce moment où les échanges vifs, cuits à point, partent tout seuls !

est-ce parce que, sous-(la)pression (familiale) depuis que la date de ce déjeuner est fixée on s'est fait une fois de plus des promesses d'alcoolique : "je ne dirai rien, je ne dirai rien, je ne dirai rien..." qu'on se sait incapable de tenir si quelqu'un prononce le mot qu'il ne fallait pas prononcer (quel qu'il soit chez vous, il y en a forcément un, non ?)

ou parce que, confiant, on s'est senti en sûreté une fois l'épreuve du triathlon (vous savez bien : sourire-apéro-soupirs) passée, une fois l'entrée sortie, on se relâche bêtement en pensant que le plus dur est fait et qu'il reste trop peu de temps à tenir pour que cela clashe

(autre version : après quelques jours crispés de "vacances" en famille, dès que la douce odeur du départ se rapproche et que l'on failli à son devoir de réserve...de façon aussi inévitable que l'expert comptable se colle une migraine de décompression le premier we qui suit les bilans, tel une mère de famille le premier jour de la rentrée des classes)

ou encore...parce sinon, ça serait mortel, ces repas de famille non ? et que notre inconscient prend soudain le volant pour nous sauver d'un mortel ennui en nous menant droit dans le fossé
(des générations ? non, pas toujours...)


il est à noter que si l'on sert, du poulet, du veau ou même du poisson, hé bien, le syndrome du gigot persiste !

étonnant, non ?

et vous, vos expérience culinaro-familiales : plutôt discrètes, classiques, lyriques, rock'n roll...ou vous ne savez pas, vous ne déjeunez plus en famille et votre psy vous interdit le gigot ?



musique pour animer vos déjeuners familiaux ?




ou alors
http://www.deezer.com/music/les-negresses-vertes/familles-nombreuses-334478



bonne semaine

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2 mars 2012

twilight zone #2


d'un univers à l'autre...

il y a (quelques) années





new world




ou cette version





nos références et celles de nos enfants sont résolument différentes.
attention, rien de grave, hein...
juste de petites choses qui émergent de temps à autre pour nous signifier que la faille spatio-temporelle intergénérationnelle est là, imperceptible parfois, mais bien là (j'y reviendrai dans un prochain billet).

j'écoutais jouer N°2 et N°3 l'autre jour...

je vous remercie de noter que j'ai bien utilisé le terme "jouer" et pas "se voler dans les plumes", "s'entraîner à la lutte gréco-romaine" ou "se coller une avoinée", non, juste "jouer" !
étonnant, non ?

et N°2 qui voulait s'arrêter un instant dit à N°3...
"pause" !

ce qui m'a fait réaliser que le bon vieux "pouce" de nos cours de récré a disparu...
(bon, en même temps, nos bambins ne mangent même plus de "treets", alors...)

l'effet nouvelles technologies, sans doute.

je me suis souvenue que N°3 il y a déjà longtemps nous a dit un jour alors qu'elle posait son livre sur le canapé pour quelques instants les pages ouvertes
"je mets mon livre en pause" !

après tout, on fait même ça avec sa tv maintenant...


heu...je ne sais pas si je vais oser écrire que j'ai dit l'autre jour à N°2 qui voulait prendre la parole alors que je devais en même temps répondre à une question du monsieur de la maison...

...


...


j'avoue, je lui ai dit "attends, ne quitte pas !"
si, si, alors qu'il était en face de moi...

on vit vraiment une époque formidable !



et vous, quelles sont vos expressions spatio-temporellement défaillantes ?


"Je me suis rendu compte que j'avais pris de l'âge le jour où j'ai constaté que je passais plus de temps à bavarder avec les pharmaciens qu'avec les patrons de bistrot." Michel Audiard 


bonne semaine

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